Extrait d’un message de W. M. Branham intitulé : Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? prêché le 22 juillet 1960.

§18 – Oh, c’est triste quand ce cri de minuit se fait entendre, et que tout est finit…

Cela me rappelle une histoire que j’ai lue il y a quelques années au sujet d’un prospecteur en Arizona. Il était l’une de ces personnes dont l’esprit est obnubilé par l’or, et il voulait devenir riche rapidement, donc il est allé dans le désert afin de prospecter. Alors qu’il faisait de la prospection, l’histoire dit qu’il a trouvé un grand nid de pépites, et du jour au lendemain, il est devenu un multimillionnaire avec des sacs pleins d’or. Et il a emballé cela sur son âne, et lui et son âne, et son fidèle chien ont commencé à retourner vers la civilisation, et la sueur coulait sur son visage, ses yeux scintillaient, et sur la route il se réjouissait du bon temps qui lui restait à passer pour le restant de sa vie.

Alors, quand il était sur le point d’arriver sur le lieu de sa destination, il vit une vieille cabane abandonnée. Et il alla dans cette cabane, et mit l’argent sur la table éclairée par une bougie, et il contemplait toutes les pépites d’or. Il ne savait pas qu’il y avait d’autres yeux qui les regardaient aussi. Et pendant un bon moment il est resté ainsi, puis il est allé dormir… Alors qu’il commençait à s’endormir, le vieux chien fidèle commença à aboyer.

Et il était couché sur son oreiller et pensait, « Oh, demain je vais changer ces pépites pour de la monnaie. Et je vais acheter de grandes voitures, et je vais boire du bon whisky. Je vais faire toutes ces choses, et avoir du bon temps, et je vais aller à chaque danse …» et tout ce qu’il ferait, ce qu’il aurait toujours voulu faire.

§19 – et son chien aboyait, aboyait toujours. Il alla à la porte, et l’ouvrit, et dit: «Tais-toi! » Et le chien gémit, il était attaché à une laisse, et il tentait d’avertir son maître. Mais le prospecteur retourna de nouveau à son lit et se recoucha. Et le chien recommença à aboyer.

Et il l’appelait chaque fois et cria : « Tais-toi! Je ne veux pas t’entendre! Je veux faire un beau rêve ce soir et rêver des bons moments que je vais avoir demain, quand j’encaisserai la contre-valeur de mon or. »

Puis, le chien aboya à nouveau. Cette fois-ci, le prospecteur se mit en colère. Il prit dans un coin de la cabane son fusil de chasse à double canon, alla à la porte avec les deux cartouches dans le canon et tua son chien. Il dit : «Voilà pour toi. Je n’ai plus besoin de toi de toute façon. » Il posa le fusil, et se recoucha sur le lit, et joignit les mains dans son rêve, et sombra dans le sommeil.

§20 – Juste un peu plus tard, la porte s’ouvrit sans résistance. Quelqu’un se glissa dans la pièce, et plongea un – un grand couteau dans sa poitrine, il prit l’or, et s’en alla avec le trésor. Oh, qu’a-t-il fait? Il a tué la voix qui l’avertissait !

Qu’aucun de nous ne fassions la même chose !

Oh, cette voix du Saint Esprit qui avertit l’église, jour après jour comme nous voyons s’approcher la Venue du Seigneur.

Ne faisons pas taire cette voix, en l’ignorant ou en la repoussant. Mais prenons garde à l’avertissement qu’elle nous adresse.

Dieu a des sentinelles veillant sur Son Héritage.