Dieu déclare que tout ce qui est écrit – la Parole de Dieu – est utile pour Ses enfants pour leur instruction.

C’est ainsi que la Bible nous parle de beaucoup événements, de faits et chaque détail a sa raison d’être et son but. Rien n’est arrivé par hasard et rien n’est inutile ou futile. Nous avons besoin que le Saint-Esprit vienne sur l’Ecriture que nous lisons pour que, tout à coup nous soyons enflammés à l’intérieur de notre être, en apprenant quelque chose qui nous corrige ou nous édifie. Le Seigneur se révèle ou se fait connaître par le moyen de Sa Parole. Nous avons la Parole Écrite. Quand nous prenons connaissance d’un événement qui a eu lieu, nous devons savoir que lorsque cet événement était entrain de s’accomplir, c’était Dieu qui s’exprimait ou se dévoilait aux hommes au travers d’autres hommes.

Dans le Lévitique, par exemple, Dieu par Moïse commençait à Se révéler par tous ces menus détails, en ce qui concernait les sacrifices d’actions de grâce. Nous découvrons que chaque précision a eu sa grande importance comme : « agneau », « sans défaut », « poser sa main sur la tête de la victime », « répandre le sang sur l’autel », « égorgé devant la tente d’assignation »… Dieu était dans tout cela. Il fallait donc l’Esprit pour avoir la signification de la Parole Parlée provenant par Moïse, le prophète. Chaque mot prononcé par lui était l’expression de Dieu. Nous avons donc besoin de l’Esprit venant en nous, pour que nous ayons la compréhension de tout ce que Dieu dit et accomplit dans le jour que nous vivons.

Nous allons lire le passage suivant : Évangile de Marc 10 : 46 à 53.

Il s’agit d’un homme, aveugle, mendiant, assis au bord du chemin, nommé : BARTIMEE.

Si cette histoire est dans la Bible, alors c’est que Dieu désire nous parler au travers de ce qui est arrivé à cet homme. Et, comme nous venons de le dire, les moindres détails mentionnés ont une signification spirituelle que le Seigneur peut Seul nous apporter.

Dès le début de la lecture, nous apprenons que Bartimée était aveugle. Son grand besoin était de voir. Car, s’il mendiait, c’était à cause de sa cécité. Que peut-on faire dans un tel état ? Il était abandonné, personne ne faisait cas de lui ! Cependant le Seigneur Jésus allait s’occuper de lui ! Ce qu’il y a de précieux pour Bartimée, c’est qu’il réalisait sa condition malheureuse puisque dès qu’il entendit que Jésus passait, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus aie pitié de moi ! » Nous voyons dans ce cri toute l’énergie d’un homme qui désire sortir de son état. Par contre, l’église, à la fin de l’âge de Laodicée, est aveugle, misérable mais elle ne le sait même pas et proclame qu’elle n’a besoin de rien ! Elle ne sait pas qu’elle est cependant sur le bord du chemin sur lequel se trouve Jésus. C’est pourquoi elle n’éprouve pas le besoin de crier à Dieu. C’est bien une triste condition que de ne pas se savoir malade spirituellement. Bartimée, lui, connaissait son état et il se mit à crier très fort vers Son Médecin. Beaucoup de gens aujourd’hui sont dans un triste état spirituel, d’autant plus triste qu’ils ne s’en rendent pas compte. Or, ce n’est que lorsque nous nous apercevons que quelque chose ne va pas, que nous sommes malheureux et que nous pouvons crier à Dieu. De se savoir aveugle, dans un tel handicap, c’est cela qui permit à Bartimée de crier, et dans la bonne direction,, vers Jésus ! Alors que le Seigneur a diagnostiqué que l’église était aveugle, elle s’imagine avoir la vue spirituelle. C’est alors qu’ils demeurent aveugles et que leurs péchés subsistent (Jean 9/41). Puisqu’ils déclarent qu’ils voient, qu’ils n’ont besoin de rien, le Seigneur a dit de les laisser (Matthieu 15/14). Jésus ne s’arrête que devant quelqu’un qui a besoin de Lui, quelqu’un qui a besoin de voir et d’être enseigné. Mais aujourd’hui, regardez autour de vous : tous voient alors qu’ils sont aveugles par l’enseignement des credos qui est un voile sur leurs yeux et sur leur véritable condition misérable. Or nous savons que « tout homme qui aura un défaut corporel ne pourra s’approcher : un homme aveugle… Il ne s’approchera point de l’autel… Il ne profanera point Mes Sanctuaires. » (Lévitique 21/18). Dieu déclare que Laodicée est aveugle ! Dans cet état, elle ne peut pas entrer dans le Royaume de Dieu. Elle est spirituellement aveugle. Les élus, comme Bartimée, ont le privilège de voir leur condition et ils se précipitent vers Jésus, L’ayant entendu. Bartimée était malheureux dans son aveuglement et il mendiait assis, au bord du chemin. Nous aussi, nous étions non pas sur le chemin, mais au bord du chemin, et c’est cela qui nous rendait si malheureux !

Car Jésus est le CHEMIN, la VERITE et la VIE. Jésus est la PAROLE. Nous n’étions pas dans la Parole mais au bord de la Parole. En dehors de Celle-Ci, se sont les ténèbres. Et « nous étions assis dans les ténèbres » (Matthieu 4/16).

Avez-vous remarqué : dès que Bartimée manifesta le désir d’aller vers Jésus, tout de suite « plusieurs le reprenaient pour le faire taire ». Bartimée avait certainement entendu tout ce qui se disait sur Jésus par la renommée que l’on répandait sur Lui, à cause des miracles et des prodiges qu’Il opérait partout. Aussi, lorsque l’aveugle apprit que le Seigneur  passait près de lui, il ne voulut pas manquer l’occasion.

Déjà le nom de Jésus avait une résonance dans son cœur. Il cria plus fort quand on essaya de l’empêcher de voir Jésus. Lorsque nous avons appris et entendu tout ce que le Seigneur faisait là-bas en Amérique, et un peu partout dans le monde, que nous avons pris connaissance par des brochures et des bandes, des prodiges et des signes extraordinaires que Dieu opérait au travers du Prophète WILLIAM BRANHAM, alors le Nom de Jésus eu vraiment une résonance dans chacun de nos cœurs comme jamais auparavant. Et étant malheureux, essayant de mendier par-ci, par-là dans telle ou telle doctrine, en dehors du chemin, à tâtons dans les ténèbres, tout de suite nous avons crié vers le Seigneur, désirant Le voir et Le connaître pour avoir la vue. Et c’est par Sa Parole que nous avons eu les yeux ouverts sur les choses qui concernent les promesses de Dieu et que nous n’avions jamais vues ou entendues auparavant. Mais combien aussi essaya t-on de nous empêcher d’aller vers Jésus : Combien de fois a-t-on  voulu nous empêcher de parler ! Mais comme Bartimée, nous aussi, nous avons crié plus fort devant ceux qui essayaient de s’opposer à notre désir. C’est Jésus – la Parole – en passant qui a attiré à Lui, Bartimée, le mendiant aveugle ! C’est le même Jésus qui passant dans cet âge, nous a attirés, alors que nous étions aveugles, pour nous donner la vue. Car son Épouse n’aurait pu entrer dans la Présence de Dieu étant aveugle, mais elle devait au contact de Jésus retrouver la vue spirituelle pour voir Son Époux, Le reconnaître, savoir Qui est Celui  qui S’est donné pour elle, pour qu’elle bénéficie de toutes Ses Grâces : Dieu manifesté dans la chair pour prendre Son Épouse à Lui et qu’Elle puisse partir pour les noces.

Quand Bartimée sut que Jésus l’appelait, il jeta son manteau. Vous savez certainement ce que peut être un manteau d’aveugle mendiant ! Rempli de trous et de pièces. Mais pour cet homme dans la misère, c’était quelque chose. C’est ce manteau qui l’abritait des difficultés du froid. Notre credo religieux représentait quelque chose pour nous. Nous savions qu’il existait Dieu, mais aveugle que nous étions, nous avions essayé de l’adorer par le moyen de ce credo. Comment un manteau troué et vieux peut-il parfaitement protéger ?  Et comment un credo et un système religieux peuvent-ils nous mettre à l’abri des attaques du diable alors qu’ils proviennent du diable lui-même ? Ils étaient remplis de trous, d’erreurs et de mensonges. C’était un manteau religieux trompeur qui abritait notre misère mais qui ne nous en sortait pas ! Un manteau d’illusions ! En allant à Jésus, Bartimée s’empressa donc de jeter son manteau car il allait recevoir la Parole qui le sortirait des ténèbres. Gloire à Dieu ! Il se leva d’un bond pour aller vers Jésus. C’est ce que chacun de nous doit faire : se lever d’un bond et aller vers Jésus. Il est le Même hier, et aujourd’hui et éternellement. Il nous met Son manteau : SA PAROLE. C’est Elle qui peut vaincre les attaques de Satan ! C’est le Manteau solide qui résiste à tous les tests et à toutes les attaques. De ce Manteau partent les rayons de Lumière qui éteignent tous les traits enflammés du malin ! Ces rayons : Il est écrit ! ou « AINSI PARLE LE SEIGNEUR ! », la Parole venant au travers du Prophète de Dieu. Quel puissant Manteau, il nous abrite bien ! C’est là la Robe de l’Epouse. Alors les élus qui sont allés vers Jésus n’hésitent pas à jeter leur vieux manteau de tradition et de credo. Ils ne parlent plus jamais de ce manteau de tradition derrière lequel ils n’ont jamais été dans la Paix Céleste mais maintenant ils s’entretiennent des merveilles que le Seigneur leur fait découvrir dans Son Message d’aujourd’hui. Et c’est ainsi  qu’avec les yeux spirituels ouverts, par la Grâce de Dieu, les élus peuvent suivre le Seigneur Jésus dans le chemin et ne plus être au bord du chemin.

Bartimée était le fils de Timée, « celui qui est hautement apprécié ». Voyez-vous, les élus sont aussi les fils de Celui qui est hautement apprécié, notre Seigneur Jésus-Christ ! L’avez-vous apprécié comme Bartimée et Le suivez-vous dans le Chemin ? Jésus est le Chemin. Recevez toute Sa Parole !

 

 

NOTE : Nous avons pris l’initiative d’éditer cet article, paru il y a bien des années, n’ayant pu obtenir les coordonnées de l’auteur et pour éviter toute indélicatesse nous faisons figurer que les initiales. Nous vous demandons de ne pas reproduire ce document.