C’était en pleine nuit, aux alentours de 3h du matin, vers le 20 juin. J’ai été réveillée par une crise d’arythmie cardiaque. Cela m’arrive de loin en loin, mais ça ne dure pas plus d’une dizaine de minutes. Par contre, cette nuit-là, l’arythmie persistait depuis déjà une demi-heure lorsque j’ai pris conscience que c’était plus sérieux. J’étais obligée de m’asseoir dans le lit parce que ça me montait à la gorge, ça m’étouffait et devenait douloureux.

Je repensai alors à ma guérison de février 2007. A cette époque, une très forte arythmie cardiaque – qui depuis plusieurs semaines allait en s’intensifiant me conduisit au service cardiologie de la clinique d’Argonay. Je suis restée environ une semaine aux soins intensifs et mon état se dégradait chaque jour. Jusqu’au soir où je me suis sentie descendre dans un gouffre extrêmement sombre, au fond duquel j’apercevais une passerelle très lumineuse. Je savais que, dès que mon pied toucherait cette passerelle, c’était la mort. Alors que j’allais l’atteindre, j’ai prononcé cette Parole:  » Je ne mourrai pas, je vivrai, et je raconterai les œuvres de l’Eternel. » (Ps 118:17)

Instantanément j’ai commencé à remonter du gouffre, en remerciant le Seigneur. J’étais totalement guérie.

Dans le cas présent, comme je voyais que ma condition ressemblait à celle de 2007, je chassais le diable à plusieurs reprises. J’avais confiance que le Seigneur pouvait me guérir puisqu’Il l’avait déjà fait. Je Le louais, je continuais à chasser le démon. J’étais épuisée car la situation me dévorait toutes mes forces.

À ce moment-là Il me revint à la mémoire l’expérience de Fr. J.P. à l’occasion de sa crise de coliques néphrétiques. Un ange dans la personne d’un médecin l’avait visité, lui disant par trois fois: « Votre guérison dépend de vous ».

Je me suis dit que, pour moi aussi, ma guérison dépendait de moi. J’ai demandé au Seigneur de m’envoyer cet ange. Je m’aperçus, quelques instants plus tard, que l’arythmie diminuait tout doucement d’intensité.

Alors, j’ai prononcé à nouveau le verset du Psaume 118:  » Je ne mourrai pas, je vivrai, et je raconterai les œuvres de l’Eternel. »

C’est alors que je me sentis bien, quoiqu’épuisée, la crise ayant duré environ 2h.

Tout allait bien, je me suis endormie.

Je dois préciser que si, en 2007, je savais que je mourrais dès que je toucherais la passerelle, cette fois-ci, je n’ai pas du tout ressenti la même certitude. Ça n’était qu’une méchante attaque de l’adversaire.

Merci Seigneur Jésus.