Une affaire de Corps et de Sang

QUAND FUT INSTITUÉE LA SAINTE CÈNE ?

Elle fut instituée, le soir de la Pâque Juive, par Jésus-Christ, qui est depuis un temps immémorial la principale des fêtes, elle est celle de la délivrance de la tyrannie égyptienne. C’est aussi la fête des premiers agneaux. C’est le soir du premier jour des pains sans levain que Jésus institua la Nouvelle Alliance que nous trouvons avec Dieu dans une nouvelle relation, grâce aux sacrifices expiatoires qu’allait accomplir Jésus quelques heures après l’après-midi qui allait suivre.
La sainte cène va représenter, pour chaque croyant en Jésus-Christ, la nouvelle alliance qui nous accorde le pardon de nos péchés et l’espoir de la vie Éternelle.

C’est une obligation de pratiquer littéralement le Souper du Seigneur

La Sainte-Cène ou Communion appelée Souper du Seigneur est une ordonnance obligatoire que chaque Assemblée du Message doit pratiquer littéralement. Son type se trouve dans Exode 12, et les versets 14, 24 et 25 montrent que l’observance de la Pâque dans l’Ancien Testament fut une obligation par une loi perpétuelle. Matthieu 26 : 17-29

« Le premier jour des pains sans levain, les disciples s’adressèrent à Jésus, pour lui dire: Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque?


Il répondit: Allez à la ville chez un tel, et vous lui direz: Le maître dit: Mon temps est proche; je ferai chez toi la Pâque avec mes disciples. Les disciples firent ce que Jésus leur avait ordonné, et ils préparèrent la Pâque. Le soir étant venu, il se mit à table avec les douze. 
Pendant qu’ils mangeaient, il dit:  Je vous le dis en vérité, l’un de vous me livrera. Ils furent profondément attristés, et chacun se mit à lui dire: Est-ce moi, Seigneur? 
Il répondit:  Celui qui a mis avec moi la main dans le plat, c’est celui qui me livrera.
Le Fils de l’homme s’en va, selon ce qui est écrit de lui. Mais malheur à l’homme par qui le Fils de l’homme est livré! Mieux vaudrait pour cet homme 
qu’il ne fût pas né.  Judas, qui le livrait, prit la parole et dit: Est-ce moi, Rabbi? Jésus lui répondit: 
Tu l’as dit.  Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant: Prenez, mangez, ceci est mon corps. 
Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. 
Je vous le dis je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour 
où j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. Marc 14 : 12-25

« Le premier jour des pains sans levain, où l’on immolait la Pâque, les disciples de Jésus lui dirent: Où veux-tu que nous allions te préparer la Pâque? Et il envoya deux de ses disciples, et leur dit: Allez à la ville; vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau, suivez-le. Quelque part qu’il entre, dites au maître de la maison: Le maître dit: Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples? Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée et toute prête: c’est là que vous nous préparerez la Pâque.
Les disciples partirent, arrivèrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit et ils préparèrent la Pâque. Le soir étant venu, il arriva avec les douze. Pendant qu’ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit: Je vous le dis en vérité, l’un de vous, qui mange avec moi, me livrera. Ils commencèrent à s’attrister, et à lui dire, l’un après l’autre: Est-ce moi? Il leur répondit: C’est l’un des douze, qui met avec moi la main dans le plat.
Le Fils de l’homme s’en va selon ce qui est écrit de lui. Mais malheur à  l’homme par qui le Fils de l’homme est livré! Mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne fût pas né.  Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna en disant : Prenez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils burent tous. Et il leur dit : Ceci est mon sang, le sang de l’alliance qui est répandu pour plusieurs. Je vous le dis en vérité, je ne boirai plus jamais du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai de
nouveau dans le Royaume de Dieu. » Luc 22 :7-23

« Le jour des pains sans levain, où l’on devait immoler la Pâque, arriva, et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant: Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions. Ils lui dirent: Où veux-tu que nous la préparions?
Il leur répondit: Voici, quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau; suivez-le dans la maison où il entrera, et vous direz au maître de la maison: Le maître te dit: Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples?
Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée: c’est là que vous préparerez la Pâque. Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit; et ils préparèrent la Pâque. L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit: J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir;  car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu’à ce  qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. 
Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit: Prenez cette coupe, et distribuez-la  entre vous; car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. » 
Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi. 
Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe  est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. Cependant voici par qui il est livré ! Et ils commencèrent à se demander les uns aux autres qui était celui d’entre eux qui ferait cela. , la main de celui qui me livre est avec moi à cette table. 
Le Fils de l’homme s’en va selon ce qui est déterminé. Mais malheur à l’homme par qui il est livré !

ORIGINE DE LA PÂQUE


Définition du mot « Pâque » ou parallèle : Pâque ( Pèssah en hébreux ) a été Transcrit par les grecs comme Paskha, d’où le mot latin Pasca et notre français le ressort par Pâque. En hébreux, le verbe «  Passah » suggère l’idée de passer à côté ou de sauter par-dessus quelque chose.
D’où la forme « Niphal » signifiant  boitier, sautiller  ; 2 Samuel 4 : 4,  1 Rois 18 :21-26. Dans un état archaïque de la langue, le verbe a pu vouloir dire tout simplement « traverser ». Un gué de l’Euphrate se nomme  Tipsah : le passage. Un rapprochement, avec l’assyrien  «  Pasahu  » : apaiser la Divinité, pourrait également expliquer les origines lointaines du nom de la Pâque d’Israël, mais les écrivains bibliques l’avaient pour le moins perdu de vue.

Pèssah= «  le saut  de I H V H  » : signifie  « passage », faisant allusion au « passage de Éternel » pour un jugement sur l’Egypte, tandis qu’Israël a été épargné à cause du sang placé sur les linteaux et les poteaux de leur maison, selon l’ordre de L’Eternel  ( Exode 12, versets 13 et 14 « Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai le sang, et je passerai par dessus vous, et il n’y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d’Egypte. Vous conserverez le souvenir de ce jour, et vous le célébrerez par une fête en l’honneur de l’Éternel; vous le célébrerez comme une loi perpétuelle pour vos descendants.)

Deux points ressortent de ces déclarations :
Premièrement, le sang rend valide l’alliance et celui qui s’y confie a une protection contre le destructeur ; Secondement, la fête en elle-même est célébrée en souvenir de ce que Dieu a fait pour le salut et la libération d’Israël. Ces deux faits se retrouvent également en rapport avec la sainte cène du nouveau testament.
C’est pourquoi l’apôtre Pierre, pensant à cette similitude entre la sortie d’Egypte et la mort du Christ, s’écriait : « mais par le sang précieux de Christ ( en hébreu : Mashiah = Messie ), comme d’un agneau sans défaut et sans tache,prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps,…) 1 Pierre 1 : 19-20. »

Donc on peut dire que la libération de l’esclavage des israélites peut être comparée à la libération de nos péchés représentée par l’œuvre du sacrifice de Christ à la croix. Mais c’est le « sang précieux » de Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu, qui nous délivre parfaitement car, sans effusion de sang il n’y a pas de pardon, dit l’écriture.

Dans le Nouveau Testament, c’est Christ qui consacre la Nouvelle Alliance, la rendant valable par Son sang. Nous lisons les mots suivants dans hébreux 9 :17 « Un testament, en effet, n’est valable qu’en cas de mort, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur vit. » En rapport avec cela, il est écrit au verset 20 : Ceci est le sang de l’alliance que Dieu a ordonnée pour vous. »
On constate dans Matthieu 26 :28 « car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. » que la parole prononcée par Jésus, pour instituer la nouvelle alliance, est la même parole prononcée, lors de l’entrée en vigueur de la première alliance, par Moïse dans Exode 24 : 8 « Moïse prit le sang, et il le répandit sur le peuple, en disant:Voici le sang de l’alliance que l’Éternel a faite avec vous selon toutes ces paroles. »
Au moment où Jésus institue la sainte cène, il dit dans Luc 22 : 15 « Il leur dit: J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir… »
Le moment était venu où ce qui était ancien devait entrer dans la bénédiction de la Nouvelle Alliance. )  

L’Eglise doit pratiquer le Souper, le Soir dans la nuit, Non pas le Matin, non plus l’Après-Midi


Exode 12 : 8 et 18; Matthieu 26: 20; Marc 14 : 17 ; Jean 13 : 2 ; Actes 20 : 7 et 11 ; I Cor 11 : 23
Le soir se termine à minuit et 59  minutes. C’est l’heure limite que la Sainte-Cène et le lavage des pieds ne doivent pas dépasser. A 1 heure AM, c’est déjà le matin. 

LES EMBLÈMES DE LA SAINTE CÈNE

LE PAIN : Nous voyons que, dans l’ancien testament, les pains utilisés, à la période de la Pâque, étaient des pains sans levain selon l’ordre reçu de Dieu ; Exode 13 : 3 –7 «  On ne mangera point de pain levé » et au verset 7 «  On mangera des pains sans levain pendant les sept jours ; on ne verra point chez toi de pain levé, et l’on ne verra point chez toi de levain, dans toutes l’étendue de ton pays ». 
C’est pourquoi Jésus utilisa du pain sans levain, selon les prescriptions divines, car il allait nous faire entrer dans une nouvelle alliance.
Ce que nous rappelle l’apôtre Paul dans 1 Corinthiens 11 : 23 « Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain,… » Paul reconnaît avoir reçu du Seigneur son enseignement et c’est en prenant du pain (sans levain) que l’Eglise primitive a pratiqué la Sainte Cène.
Le pain représente le corps de Jésus-Christ. Parce que le Seigneur Jésus était Irréprochable dans sa pureté et sa sainteté, le pain doit être sans levain. Dans la Référence suivante, Paul compare le pain à Christ et le levain au péché ;  1 Corinthiens 5 : 6-8  «C’est bien à tort que vous vous glorifiez.  Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte? 
Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé.
Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. »
Quand Jésus affirme dans Jean 6 :51 «   Je suis le Pain vivant, descendu du Ciel », il se donne lui même comme nourriture pour le monde (image du pain).


Notons que ce pain représente la véritable Eglise, dans le sens spirituelle, qui est son corps. L’apôtre Paul voyait aussi dans le pain de la Sainte Cène le symbole de cette Eglise qui est une, lisons à ce propos dans 1 Corinthiens 10 : 17 « Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain. »
L’Eglise a été rachetée par Jésus-Christ lui-même, et elle est fondée sur sa Parole. C’est pourquoi, celui qui lui appartient exalte et glorifie le Nom de Jésus. Le Pain de la Communion en Egypte, nous dit frère Branham, était un pain casher.  Or, selon les explications de Billy Paul Branham fils et secrétaire privé du prophète.


Le frère Roy Borders qui était aussi un témoin oculaire et qui assistait à la fabrication de ce pain par frère Branham, a déclaré que ce pain était un pain casher, très mince, préparé sans huile ni sel, sans levain, seulement avec de la farine et de l’eau.  Nous pouvons constater que, selon LEVITIQUE 5 : 11 ; NOMBRES 5 : 15, la présence de l’huile était formellement interdite dans toutes les offrandes d’expiation (offrandes expiatoires) dans l’Ancien Testament. Nous savons aussi que la Sainte-Cène rappelle la mort de Jésus qui fut la plus grande offrande d’expiation qui abolit notre péché, d’après HEBREUX 9 : 26 et HEBREUX 10 : 10 – 12.  


Frère Branham a dit que le Pain préparé en Egypte fut un Pain casher.

LE VIN : Jésus a utilisé du vin, fruit de la vigne, ce qui est la représentation de Ce qu’Il est : le cep véritable- Jean 15 :1 « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron ». Cela est écrit dans MARC 14 : 23-24 « Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit: Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs. Celui qui prend part à la cène et qui prend la coupe, confesse ainsi devant Dieu et devant les hommes qu’il prend part aux souffrances  et à la mort de Christ, qu’il croit au salut et qu’il a reçu le pardon de ses péchés. La coupe de vin représente le Sang versé à la croix.


Le vin rappelle le sang humain, par sa couleur : il est signe de violence et de vengeance  (Esaïe 63 : 3-4 ). Par là, il crée un besoin de justice et de paix que Jésus donnera au monde.
Pour le peuple d’Israël, le vin est aussi le symbole du festin (noces de Cana- Jean 2) de la fête, de la joie, il est souvent présent comme signe du bonheur attendu dans la description des temps messianiques faite par les prophètes (Amos 9 : 14 ; Esaïe 25 : 6 ; Jérémie 31 : 12 ). Des coupes de vin circulaient rituellement comme signe de fête au cours du repas pascal.

Note : L’utilisation du vin issu du fruit de la vigne, en raison qu’il se bonifie avec les années contrairement au jus de raisin.

COMMENT PRENDRE PART A LA SAINTE CÈNE ?

Nous voyons que Jésus veut que vous vous souveniez toujours de Lui et particulièrement à travers la fraction du pain, pour ceux qui participent au corps de Christ. Cela demande, au préalable, un examen personnel face à Dieu, au moyen de la prière, en nous éprouvant et en nous plaçant sous la puissance du Sang de Christ, afin que nous soyons dignes de participer à ce Saint repas.
Ce n’est pas sans raison qu’il est écrit dans 1 Corinthiens 11 : 27-31 « C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive  de la coupe; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts. Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. »

Donc pour participer à la Sainte Cène, nous devons l’apprécier à sa juste valeur et avoir une attitude solennelle, et respectueuse.


Note : Ceux qui sont morts représentent ceux qui n’ont plus de vie en Christ et qui
sont sous la colère de Dieu.