« Ne savez vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix ?

Courez de manière à le remporter !

Et tous ceux qui combattent, s’imposent toute espèce d’abstinence, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible … mais nous, faisons le pour une couronne incorruptible !

Moi, donc, je cours, non pas comme à l’aventure;

Je frappe, non pas comme battant l’air !

Mais je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti, de peur d’être moi même rejeté, après avoir prêché aux autres ! … » 1 Corinthiens 9 : 24 – 27

Il y avait une course organisée, et à cette course là il n’y eut qu’un seul coureur qui voulut et fut suffisamment courageux, pour y participer.

Le terrain était accidenté et remplis de difficultés, et cette course était un véritable défit !

Il y avait des montagnes escarpées à gravir, le temps changeait souvent, et basculait quelques fois vers des conditions extrêmes, quelques fois l’air était irrespirable, étouffant poussiéreux et chaud, battait la poitrine du coureur, des grains de sable lui piquaient le visage et les yeux, et il devint vite déshydraté et assoiffé … mais il continua à courir…

Quelques fois la pluie tombait violemment d’un ciel implacable, frappant sournoisement ses épaules, quelques fois cette pluie se transformait en grosses billes de grêle, mais il continua toujours à courir…

D’autres fois, s’élevant en altitude, l’air lui manquait et il avait l’impression qu’on lui coupait le souffle, et il avait la sensation qu’on lui arrachait les poumons, il peinait pour chaque inspiration …mais il fit un effort pour retrouver son rythme respiratoire et continua à courir….

Soudain, le coureur fut saisi d’une vision, un grand désir d’atteindre la ligne d’arrivée, d’atteindre l’autre bord, peu importe les conséquences de la course sur son corps, il devait atteindre le but !

Il y avait des coureurs qui avaient prétendus prendre part à cette course, mais l’un après l’autre abandonnèrent rapidement, ou n’eurent le courage de faire la course jusqu’au bout, car ils prirent très vite conscience des difficultés du parcours de cette course particulière.

D’autres tentèrent de prendre le départ, mais n’eurent pas la résistance, la puissance ou la connaissance suffisante pour surmonter les difficultés de cette course.

Alors, le coureur dépassa leur corps pathétiques étalés le long du chemin …usés, épuisés et dés séchés comme des charognes, n’étant plus que de la nourriture pour des prédateurs ailés ou à quatre pattes…

Des spectateurs se tenaient le long de la course, à certains endroits stratégiques, émerveillés par le courage et la ténacité du coureur.

Le coureur découvrit bien vite, qu’il n’avait pas à courir une petite course, mais que ce serait l’effort de toute une vie. La course était divisée en trois phases, et chaque phase était plus difficile que la précédente. Le coureur ne savait pas comment ils pourrait continuer à courir, alors qu’il avait si peu de soutien des spectateurs … et il commença à réaliser que son corps le faisait souffrir et qu’il allait à l’épuisement. Des larmes lui montèrent aux yeux, mais il refusa d’abandonner. Il fut d’un courage exemplaire tout le long, et il montra ainsi par cet exemple, à beaucoup de personnes, comment elles devraient continuer à courir jusqu’au bout cette course, mais quelques fois il se demandait dans son coeur, si elles comprenaient vraiment le concept de cette course.

Le coureur sut alors qu’il approcherait la ligne d’arrivée, bien que parmi les spectateurs beaucoup d’ opposants étaient sûrs qu’il n’y arriverait jamais.

Finalement, après un parcours long, ardu et rempli de difficultés et de souffrances, le coureur épuisé et meurtri atteignit le dernier tronçon. Son corps était si douloureux, ses genoux brisés, ses pieds brûlants lui faisaient si mal, son dos cassé, ses yeux enflammés qui s’ embuaient… malgré tout cela, il pu voir la ligne d’arrivée, juste devant lui.

A partir de ce moment là, il ne regarda plus ni à droite ni à gauche …

Il n’entendait plus les paroles injurieuses ou jalouses, les sifflets des spectateurs dans la foule.

Il continuait avec la même détermination qu’il avait au départ de la course, sa volonté et sa confiance dans la tâche à accomplir n’ont jamais vacillé …

Il arriva à la ligne d’arrivée … prêt à couper le ruban … avec les dernières forces qui lui restaient … il le ferait ! Mais son corps courageux et puissant s’effondra … la course fut si difficile … ses genoux se heurtèrent et il tomba !

Certains dans la foule étaient désespérés et gémirent timidement … mais plusieurs se levèrent et décidèrent de continuer la course …

Ils relevèrent le coureur, et le mirent sur leurs épaules, ils l’emmenèrent vers un endroit calme afin qu’il se repose, et reprenne des forces.

Lorsque le coureur vit cela, lorsqu’il vit la détermination des gens, leur zèle et leur volonté …ses yeux fatigués …les poches sous ses yeux se déplièrent, et ses forces lentement commencèrent à revenir dans son corps. Il dit alors à son équipe qui le soutenait, qu’il désirait retourner dans la course, rapidement, car la dernière phase de la course devait encore être courue !

Le groupe réalisa alors quelque chose que le coureur essayait de leur montrer : il y avait d’autres courses à courir ! La course n’était pas terminée, ils réalisaient qu’ils avaient tous à courir leur propre course, à vaincre tous les obstacles et à remporter leur propre victoire.

Beaucoup parmi les gens voulurent montrer au coureur leur soutien …et ce fut là, la plus belle partie de la course, il n’aurait pas voulu manquer cette partie pour rien au monde. Il leur dit alors que toutes les privations, toutes les souffrances supportées durant la course ne paraîtraient rien lorsqu’ils achèveraient leur propre course. Il leur dit que la meilleure part est de l’autre côté de la ligne, il leur dit qu’ils se réjouiraient tous lorsque chaque coureur franchirait la ligne …

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Dieu te bénisse mon frère, serviteur de Dieu, d’avoir couru la course, pour nous avoir montré le chemin et comment y arriver !

Merci Seigneur pour Fr Branham qui releva le premier le défi devant tous … pour Fr Coleman qui a pris le relais tout de suite derrière, après le départ du Prophète, et pour tous les ministères dans le monde entier qui sont là comme exemples, et nous exhortent à courir notre course individuelle.

Nous savons que, avec l’aide de Dieu, nous allons y arriver, nous savons aussi qu’il ne reste plus beaucoup de jours pour le faire !

Nous allons y arriver ! Gloire à Dieu !

Ceux qui se confient en l’Eternel, renouvelleront leur force, ils s’élèveront comme des Aigles, ils courront et ne se lasseront point, ils marcheront et ne seront pas fatigués – Esaie 40 : 31

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Cette parabole est tirée d’un texte écrit par Sr. Joan Coleman pour son papa et Pasteur Fr. Joseph Coleman en 2003.

Adaptation et traduction par Fr. J-P. Jannot en décembre 2007.